Début décembre, je me rends dans se garage automobile pour effectuer la vidange de la boîte automatique de mon véhicule récemment acquis. Ce dernier, équipé d’une boîte DSG6, nécessite un entretien tous les 60 000 km, conformément aux recommandations du constructeur. Actuellement, la voiture affiche 58 000 km, donc tout semble en ordre.
Avant de prendre rendez-vous, je contacte plusieurs garages pour obtenir des devis. Une dame très sympathique, lors d’un appel avec ce garage, m’explique qu’il n’y a aucun problème pour réaliser cette vidange. Cependant, elle précise qu’il serait préférable de venir directement à l’atelier afin de vérifier si le filtre de la boîte est externe ou interne.
Je me rends donc sur place. À l’accueil, un homme d’un certain âge me reçoit sans sourire, sans bonjour, ni aucune des politesses de base. Pour un commerce, c’est tout de même surprenant, mais je décide de passer outre. J’explique la situation à ce monsieur, mais il ne prend même pas la peine de m’écouter jusqu’au bout. Il me coupe rapidement pour me demander la plaque d’immatriculation du véhicule.
Après un long moment de silence pendant qu’il tape lentement mais sûrement la plaque, il me regarde toujours pas et m’annonce qu’il refuse de réaliser la vidange. Étonné, je lui demande pourquoi. Il me donne alors une réponse inventée de toutes pièces que je vous rapporte mot pour mot :
« Je ne peux pas vous la faire. Ça devait être fait 7 ans après l’achat, et là, ça fait 11 ans, donc je ne peux pas. »
Je trouve cette justification extrêmement curieuse, d’autant plus que je suis bien renseigné sur mon véhicule. Les informations que j’ai obtenues directement du constructeur (dans un de leurs garages) contredisent ses propos. Par ailleurs, la dame de l’accueil, la veille, avait vérifié les mêmes informations et n’avait signalé aucun problème.
Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre quoi que ce soit qu’il me dit sèchement : « Bonne journée. » Toujours sans me regarder. Je reste silencieux quelques secondes, puis je réponds simplement : « De même », et je quitte le garage.
Pour résumer, ce monsieur, particulièrement aimable, a très probablement eu la flemme de travailler et d’effectuer la vidange de la boîte. Il m’a donc inventé un mensonge pour refuser mon véhicule. Comprenez le, il était déjà 14 h, c’est vrai que c’est tard...